jeudi 14 janvier 2010

Venancio López : "Le futsal est le meilleur outil de formation"

Du 13 au 15 mai 2009, la Maison de la FIFA de Zurich a accueilli les plus grands spécialistes du futsal dans le cadre d'un séminaire consacré aux différents aspects de la discipline. Etait notamment présent Venancio López, nouveau sélectionneur de l'Espagne, vice-championne du monde à Brésil 2008. Les réunions et débats ont porté entre autres sur les compétitions, les avancées techniques, l'arbitrage, les jeunes et le futsal féminin. López a eu l'amabilité d'accorder un peu de son temps à FIFA.com pour répondre à quelques questions.
Venancio López, quel est l'objectif ce séminaire ?Nous voulons poser les fondations d'un projet tourné vers l'avenir. Il s'agit surtout d'identifier précisément ce que le futsal peut apporter à la FIFA.
Quelles sont les grandes lignes de ce projet ? Pour résumer, les apports du futsal à la FIFA sont au nombre de deux. D'une part, cette discipline est le meilleur outil pour former les joueurs de demain. Le Brésil et l'Espagne en sont les meilleurs exemples. Ces deux nations dominent le futsal dans toutes les catégories de jeunes. Ce n'est pas par hasard, mais parce qu'ils possèdent des joueurs qui pratiquent le futsal depuis leurs débuts.
D'autre part, le futsal attire non seulement les amateurs de football, mais aussi des personnes qui aiment cette discipline en elle-même. Cette dernière catégorie vient agrandir la famille de la FIFA.
En tant que sélectionneur, vous pourrez peut-être nous répondre : pourquoi l'Espagne est-elle au sommet ? Tout est basé sur la formation, à commencer par celle des entraîneurs. Dans notre pays, il y a plus de 12 000 techniciens fédéraux. Ce sont eux qui s'occupent des jeunes. Par ailleurs, il y a en Espagne un engouement pour le futsal similaire à celui qui existe au Brésil.
Quel est votre prochain objectif avec l'Espagne ?Avec les seniors, remporter le prochain championnat d'Europe qui aura lieu en Hongrie, en janvier 2010. Au niveau structurel, nous allons consolider les fondations du futsal en Espagne afin de maintenir le niveau. Ce serait une grosse erreur de faire l'impasse sur les jeunes ou les équipes féminines.
Vous succédez à Javier Lozano, un grand parmi les grands. Comment cela se passe-t-il ?J'ai été son adjoint. Quand j'ai pris la relève, tout était déjà en place pour poursuivre le travail extraordinaire réalisé par Javier. Nous avons amené les joueurs à un très haut niveau. L'étape suivante est de maintenir ce niveau de jeu et cette mentalité de gagneurs, et de les transmettre aux plus jeunes.

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