Réunie depuis lundi au Centre Technique National Fernand-Sastre de Clairefontaine, la sélection U21 Futsal achevait ce mercredi midi son stage de détection. Claude Esposito (photo), entraîneur des gardiens de cette équipe et CTD du District Côte d'Azur, revient sur son parcours et évoque le développement de cette pratique dans l'Hexagone.
Claude, quel est votre parcours dans le football ?
"J'ai débuté en tant que gardien de but sur la Côte d'Azur, au Stade Niçois puis à l'OGC Nice. J'ai ensuite côtoyé plusieurs clubs modestes (Beausoleil, La Fontonne, Peymeinade) avant de raccrocher les crampons à l'âge de 30 ans. Je me suis ensuite occupé d'un centre de formation de gardiens de but. Entraîner est quelque chose qui m'a plu très tôt, c'est pour cela que j'ai ensuite passé mes diplômes. Je suis également devenu en 1990 Président de l'Amicale des Educateurs de Football de la Côte d'Azur."
Comment êtes-vous venu au Futsal ?
"Il y a quelques années, il existait des tournois de foot en salle. Aussi, quand la Fédération a voulu développer cette pratique, je me suis positionné car je m'y suis intéressé très tôt. Pour moi cette discipline a de l'avenir, sans compter qu'elle peut également être un bon complément du football à 11. Dans mon District de la Côte d'Azur, où je suis Conseiller Technique Départemental depuis 1997, nous avons aujourd'hui 28 clubs qui évoluent en séniors. J'ai ainsi pu entraîner dans toutes les catégories. J'ai finalement rejoint Henri Emile et Mohamed Belkacemi dans le staff de la sélection U21, ce qui m'a permis de franchir un palier supplémentaire."
En tant qu'entraîneur des gardiens de but de la sélection, quel regard portez-vous sur l'évolution de ce poste en futsal ?
"Notre souci aujourd'hui est que nous récupérons des gardiens qui ont débuté dans le football traditionnel. Or en futsal la gestuelle est différente, elle se rapproche davantage d'un gardien de handball. Il faut donc former les garçons afin qu'ils modifient le positionnement de leur corps, leur prise d'appui, etc. La solution serait de pouvoir les spécialiser très tôt. Pour évoluer à ce poste, il n'y a pas de critères morphologiques particuliers, la porte est ouverte à tous. En revanche il faut posséder des qualités indispensables comme l'explosivité, une bonne lecture du jeu et surtout beaucoup de cran !"
Comment voyez-vous l'avenir de cette discipline ?
"En ce qui concerne les pratiquants, on ne peut être qu'optimiste, car le futsal est ouvert à tous, jeunes ou vieux, garçons ou filles, et on peut s'y mettre à n'importe quel âge. Le principal frein aujourd'hui est la mise à disposition des gymnases pour pratiquer. Il faudrait mettre en place des créneaux horaires afin que les équipes puissent évoluer dans de bonnes conditions, avec de vraies structures. L'autre problème que nous avons eu à un moment donné était la méconnaissance des règles du jeu par les arbitres. En Côte d'Azur, nous avons remédié à ce problème en formant des arbitres spécifiquement pour le futsal.
Quant à la professionnalisation de la discipline, c'est une bonne chose même s'il ne faut pas aller trop vite en ce sens. Aujourd'hui par exemple, 6 joueurs par équipes ont le droit de posséder une double licence futsal-football à 11. Même si on aimerait réduire ce chiffre, il faudra le faire progressivement, et ne pas se précipiter. L'autre danger de cet aspect est l'arrivée de joueurs issus de championnat étranger, qui pourrait mettre en péril la compétitivité du futsal tricolore."
Claude, quel est votre parcours dans le football ?
"J'ai débuté en tant que gardien de but sur la Côte d'Azur, au Stade Niçois puis à l'OGC Nice. J'ai ensuite côtoyé plusieurs clubs modestes (Beausoleil, La Fontonne, Peymeinade) avant de raccrocher les crampons à l'âge de 30 ans. Je me suis ensuite occupé d'un centre de formation de gardiens de but. Entraîner est quelque chose qui m'a plu très tôt, c'est pour cela que j'ai ensuite passé mes diplômes. Je suis également devenu en 1990 Président de l'Amicale des Educateurs de Football de la Côte d'Azur."
Comment êtes-vous venu au Futsal ?
"Il y a quelques années, il existait des tournois de foot en salle. Aussi, quand la Fédération a voulu développer cette pratique, je me suis positionné car je m'y suis intéressé très tôt. Pour moi cette discipline a de l'avenir, sans compter qu'elle peut également être un bon complément du football à 11. Dans mon District de la Côte d'Azur, où je suis Conseiller Technique Départemental depuis 1997, nous avons aujourd'hui 28 clubs qui évoluent en séniors. J'ai ainsi pu entraîner dans toutes les catégories. J'ai finalement rejoint Henri Emile et Mohamed Belkacemi dans le staff de la sélection U21, ce qui m'a permis de franchir un palier supplémentaire."
En tant qu'entraîneur des gardiens de but de la sélection, quel regard portez-vous sur l'évolution de ce poste en futsal ?
"Notre souci aujourd'hui est que nous récupérons des gardiens qui ont débuté dans le football traditionnel. Or en futsal la gestuelle est différente, elle se rapproche davantage d'un gardien de handball. Il faut donc former les garçons afin qu'ils modifient le positionnement de leur corps, leur prise d'appui, etc. La solution serait de pouvoir les spécialiser très tôt. Pour évoluer à ce poste, il n'y a pas de critères morphologiques particuliers, la porte est ouverte à tous. En revanche il faut posséder des qualités indispensables comme l'explosivité, une bonne lecture du jeu et surtout beaucoup de cran !"
Comment voyez-vous l'avenir de cette discipline ?
"En ce qui concerne les pratiquants, on ne peut être qu'optimiste, car le futsal est ouvert à tous, jeunes ou vieux, garçons ou filles, et on peut s'y mettre à n'importe quel âge. Le principal frein aujourd'hui est la mise à disposition des gymnases pour pratiquer. Il faudrait mettre en place des créneaux horaires afin que les équipes puissent évoluer dans de bonnes conditions, avec de vraies structures. L'autre problème que nous avons eu à un moment donné était la méconnaissance des règles du jeu par les arbitres. En Côte d'Azur, nous avons remédié à ce problème en formant des arbitres spécifiquement pour le futsal.
Quant à la professionnalisation de la discipline, c'est une bonne chose même s'il ne faut pas aller trop vite en ce sens. Aujourd'hui par exemple, 6 joueurs par équipes ont le droit de posséder une double licence futsal-football à 11. Même si on aimerait réduire ce chiffre, il faudra le faire progressivement, et ne pas se précipiter. L'autre danger de cet aspect est l'arrivée de joueurs issus de championnat étranger, qui pourrait mettre en péril la compétitivité du futsal tricolore."
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